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Activité de référents en infectiologie : intérêt d’une fiche informatisée partagée dans plusieurs centres hospitaliers - 25/05/17

Doi : 10.1016/j.medmal.2017.03.101 
M. Lafaurie 1, R. Lepeule 2, V. Deslastours 3, A. Lefort 3, T. Celeste 1, R. Flicoteaux 1
1 Hôpital Saint-Louis, Paris, France 
2 Hôpital Henri-Mondor, Créteil, France 
3 Hôpital Beaujon, Clichy, France 

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Résumé

Introduction

L’utilisation d’une fiche de suivi des avis donnés par les référents permet à la fois de tenir lieu d’observation, d’analyser qualitativement et quantitativement l’activité du référent et de faire valoir cette activité. Nous rapportons ici les données d’activité de référents utilisant la même fiche dans 3 CHU d’Île-de-France en 2016.

Matériels et méthodes

La fiche est accessible à partir de n’importe quel poste de l’hôpital en intranet. Pour les patients hospitalisés la fiche est reliée directement à leur séjour. Des champs de texte sont accessibles pour rédiger une observation consultable d’un avis sur l’autre pour un même patient et une conclusion. Le traitement recommandé est formalisé de façon exhaustive. Les autres données concernant l’avis (données patients et données concernant l’avis) sont remplies en cochant des cases. Un codage du ou des événement(s) infectieux est fait, incrémentant directement le codage du séjour hospitalier. L’avis synthétisé est imprimable et exportable dans le dossier patient.

Résultats

Au total 7275 avis ont été répertoriés, soit une moyenne de 12 par jours. La durée des avis étaient <5minutes dans 31 %, entre 5 et 15minutes dans 40 % et >15minutes dans 29 % des cas. La demande d’avis émanait du service hospitalier (interne dans 66 %, chef de clinique 17 %, PH/PU 12 %, infirmière 5 %) dans 55 % des cas, de l’extérieur de l’établissement dans 4 % des cas, de l’équipe mobile du référent dans 37 %, du laboratoire de microbiologie ou de la pharmacie dans 3 % des cas. L’avis portait sur un conseil de bactériologie dans 92 %, de myco-parasitologie dans 6 % et de virologie dans 2 % des cas. Le conseil était rendu directement dans le service dans 68 % des cas, par téléphone dans 31 % des cas. Le patient était examiné dans 64 % des avis. Dix-huit pour cents des patients étaient colonisés (15 %) ou infectés (85 %) par une BMR. Les principaux motifs de consultation étaient un avis thérapeutique dans 54 %, une interprétation de données microbiologiques dans 21 % des cas et une aide diagnostique dans 17 % des avis. Le conseil du référent a été d’instaurer un traitement anti-infectieux dans 19 %, de l’arrêter dans 9,5 % et de le modifier dans 43 % des cas (modification anti-infectieux 42 %, posologie 14 %, durée 16 %, voie d’administration 10 %).

Conclusion

Au total, la plupart des avis des référents étaient initiés à la demande des cliniciens. De façon majoritaire le conseil a été donné après déplacement dans le service et examen des patients, ce qui parait le minimum pour une expertise appropriée. L’avis du référent a permis de modifier ou initier un traitement dans plus de 60 % des cas et de l’arrêter dans près de 10 % des cas. L’analyse va être étendue en intégrant les données de 2 autres centres utilisant la fiche, en étudiant d’autres items de cette fiche et en comparant ces données entre ces centres hospitaliers.

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Plan


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Vol 47 - N° 4S

P. S41-S42 - juin 2017 Retour au numéro
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